vendredi 2 novembre 2007

REGÉNÉRATION DES MEMBRES

Une protéine qui joue un rôle central dans la capacité des amphibiens à faire repousser leurs membres arrachés vient d'être identifiée par des chercheurs britanniques.

Cette percée, réalisée à l'University College de Londres, pourrait éventuellement permettre la mise au point de techniques de régénération de membres amputés chez les humains et d'autres mammifères.

L'équipe de recherche a utilisé le triton pour réaliser ses travaux. Cette espèce, comme les autres amphibiens, a la capacité de faire repousser ses membres.

Jusqu'à maintenant, le processus biologique impliqué dans la régénération des membres était inconnu.

La chercheuse Anoop Kumar et son équipe ont montré que la protéine nAG, produite par les cellules nerveuses et de la peau, joue un rôle central pour engendrer des amas de cellules mésoblastiques non différenciées.

Ces cellules participent à la création d'organes ou de parties du corps chez les amphibiens.

Pour établir le rôle de la protéine, les chercheurs l'ont produite artificiellement à l'aide de cellules nerveuses, ce qui a permis de régénérer un nerf qui avait été complètement sectionné.

Les auteurs de ces travaux publiés dans le magazine Science affirment qu'une meilleure compréhension des signaux moléculaires qui interviennent dans la formation des cellules mésoblastiques ainsi que dans la régénération cellulaire des membres sectionnés pourrait permettre de programmer le même processus chez des humains.
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JIHAD ÉLECTRONIQUE

Et si Al-Qaida lançait une attaque électronique de grande ampleur le 11 novembre? C’est la thèse avancée par DEBKAfile, un magazine électronique israélien, spécialisé dans l’espionnage qui se paie par la même occasion un sérieux coup de pub.

D’après le site israélien, des cellules d’Al-Qaida ont annoncé lundi dernier le début du jihad électronique. Le 11 novembre, des sites occidentaux, israéliens, musulmans apostats et chiites pourraient être attaqués.

«Centaines de milliers de hackers musulmans»

DEBKAfile ne prend pas la peine de mesurer la fiabilité du renseignement, mais n’hésite pas à présenter un déroulé très précis des événements à venir. Le premier jours, les e-jihadistes se testeraient grandeur nature sur quinze sites cibles. Jour après jour, l’opération prendrait de l’ampleur, à mesure que des «centaines de milliers de hackers musulmans» rejoindraient le mouvement.

Selon l’entreprise de sécurité informatique Secure computing, l’attaque pourrait être lancé avec un logiciel, au nom très codé, electronic jihad 2.0 (le 1.0 ne devait pas être au point), un programme «enfantin» mais «qui pourrait marcher».

«Je n’écarte pas complètement l’hypothèse»

De toute évidence, l’information ne présente pas toutes les garanties de sérieux. «J’ai un peu de mal à croire qu’il y a des centaines de milliers de jihadistes online», sourit Kent E. Anderson, directeur de l’agence de sécurité «Network Risk Management» dans TechNewsWorld. «Je n’écarte pas complètement l’hypothèse. Mais, je dis que nous devrions regarder le sujet avec précaution.»
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